Les premiers chiffres des fonds euros des assureurs tombent…
Et ils ne sont pas bons… 1,4% en moyenne.
A vrai dire, on s’en doutait. Depuis déjà longtemps.
Structurellement, un fonds euros est composé de dettes à court-terme. Principalement des dettes d’Etat.
Il y a encore 10 ans, les Etats les mieux notés empruntaient à près de 5%. Aujourd’hui, on les paie pour qu’ils conservent nos avoirs…
Le problème ?
C’est que ces dettes, initialement émises sur 10 ou 15 ans arrivent à échéance.
Et que les assureurs sont bien incapables de retrouver des dettes à 5% aujourd’hui…
Heureusement, ils ont constitué de belles réserves pour continuer à verser un rendement supérieur à l’inflation.
Mais attendez-vous à ce que les taux des fonds euros des assurances-vie baissent de nouveau dans les années à venir…
La baisse des taux est une bonne chose pour les investisseurs qui sont prêts à prendre du risque (à minima) :
- Les taux d’emprunt immobilier sont au plus bas : parfait pour emprunter et décupler le fameux « effet de levier » dont je vous parle tout le temps !
- Les flux financiers se sont dirigés vers la bourse, plus rémunérateur. Les marchés sont relativement haussiers depuis maintenant plusieurs années. Ce qui enrichi ceux qui sont investis en bourse. Bien évidemment, la pire erreur est d’investir parce que « ça monte ». Il faut donc choisir avec soin les valeurs dans lesquelles ont investi.
Malheureusement, pour les personnes qui laissent leurs liquidités dormir sur :
- Le livret A ;
- Les livrets fiscalisés ;
- Le PEL ;
- Et… Le fonds euros.
Leur patrimoine souffre…
Tout d’abord, l’inflation, sournoise, ronge année après année leur capital.
Et surtout, que chaque euro non investi, c’est 2, 5 ou 10 centimes perdus. Chaque année.
Et donc plusieurs euros sur la durée d’une carrière professionnelle…
Je suis convaincu qu’il est impossible d’obtenir un rendement sans risque aujourd’hui (mis à part quelques « hacks fiscaux » comme le G3F dont je vous avais parlé en début d’année. Mais ce n’est pas une solution d’enrichissement à long-terme car non capitalisante – vos intérêts ne feront pas eux-mêmes des petits…).
La seule solution, c’est d’ajouter une dose de risque. Qui est la seule manière d’améliorer le rendement de son patrimoine.
Bien évidemment, à faire en fonction de votre sensibilité au risque.
… toujours vous assurer que votre épargne de précaution est suffisante.
… et investir sur du moyen long-terme (au moins 5 ans. GRAND minimum).
Warren Buffet le dit très bien : « Notre horizon d’investissement préféré est pour toujours ».
Pour commencer à diversifier ses placements, tout en profitant d’une fiscalité attractive et des conditions de transmission avantageuses… l’assurance-vie est parfaite.
Mais n’y mettez pas exclusivement des fonds euros (à moins que vous souhaitiez récupérer votre argent dans 2 ou 3 ans… mais dans ce cas, une assurance-vie fiscalisée avec des taux très bas est-elle la bonne solution ?).
Si vous recherchez une assurance-vie sur le long-terme performante, je propose une offre de gestion pilotée sur-mesure.
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