Vous envisagez d’investir dans une colocation et vous interrogez sur sa pertinence en tant qu’investissement locatif ?
Forts de notre expérience avec de nombreux clients dans ce type d’investissement, nous pouvons vous fournir des conseils avisés pour réussir cet investissement et optimiser le rendement de votre opération.
Qu’est-ce que la colocation ?
La définition de la colocation
Une colocation, est la location d’un même logement par plusieurs locataires, constituant leur résidence principale.
Cette location peut être formalisée par un contrat unique ou plusieurs contrats entre les locataires et le bailleur : on parle alors de bail collectif unique ou de bail individuel.
La colocation concerne un logement loué à plus d’une personne, indépendamment des liens existants ou de leur absence entre les occupants. Cette définition s’applique aussi bien aux logements loués vides qu’aux logements meublés.
Quel est le cadre juridique de la colocation ?
La colocation est désormais clairement définie et encadrée par la loi. Vous devez donc respecter certaines règles juridiques.
La définition juridique de la colocation
Selon l’article 8-1 de la loi du 6 juillet 1989, modifié par la loi Alur du 27 mars 2014, la colocation est la location d’un même logement par plusieurs locataires, avec ou sans liens personnels (amis, fratrie, concubins, ou inconnus). Cette définition exclut les locations à des couples mariés ou pacsés.
La loi Alur et la colocation : quelles nouveautés ?
La Loi Alur établit de nouvelles normes pour les colocations :
- Un maximum de 8 personnes par logement
- Des espaces privés de 14 m² à 33 m³ pour les baux individuels
- Une surface minimale de 9 m² par personne pour les baux collectifs.
Elle aligne aussi les obligations des bailleurs et locataires de colocations sur celles des locations classiques, incluant la présentation d’un dossier de colocation, un permis de louer pour le bailleur, et une notice d’information pour le locataire.
Par où commencer ?
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Où investir en colocation ? Les meilleures villes
Contrairement à de l’investissement locatif classique, la stratégie de colocation ne fonctionnera pas partout. Vous devrez vous assurer qu’il existe une réelle demande avant de vous positionner sur un bien et l’aménager pour une colocation.
La cohérence de l’offre et la demande en colocation
Pour que cela soit cohérent avec la population de locataires ciblée, vous devrez ainsi vous diriger vers l’une des deux catégories de villes suivantes :
- Les villes d’étudiants : Dans ce cas, misez sur des emplacements proches des transports en communs et des pôles universitaires.
- Les villes pour jeunes actifs : Investissez dans un logement proche des transports en communs et si possible pas trop éloignés des parkings. Vous devrez être proche des principaux pôles d’emplois de la ville.
Selon les villes, la demande est plus ou moins forte. On observe cependant un déséquilibre entre l’offre et la demande de plus en plus fort chaque année. La demande en chambres en colocation n’est aujourd’hui pas satisfaite.
Dans quelle ville investir en colocation ? Notre classement
Voici notre palmarès 2024 des villes où investir en colocation :
Rang | Ville | Rentabilité | Prix moyen au m² | Loyer moyen au m² | Remarques |
---|---|---|---|---|---|
1 | Lille | Jusqu’à 7% | 3 700 euros | 16 euros | Dynamique, forte demande étudiante. |
2 | Marseille | Jusqu’à 7,5% | 3 500 euros | 16 euros | Ville économiquement dynamique et touristique. |
3 | Lyon | Environ 4,5% | 4 650 euros | 17,2 euros | Prisée par étudiants et jeunes actifs, bonne desserte. |
4 | Nancy | Environ 7% | 2 310 euros | 13 euros | Coût de vie abordable, variété d’options de vie. |
5 | Toulouse | Jusqu’à 6% | 3 600 euros | 14,5 euros | « Ville rose » étudiante, forte demande locative. |
6 | Grenoble | Environ 5% | 3 000 euros | 13,6 euros | Forte demande étudiante, hub de technologie. |
7 | Montpellier | Environ 6% | 3 580 euros | 15,8 euros | Destination étudiante en croissance. |
8 | Saint-Etienne | Jusqu’à 10% | 1 300 euros | 10,8 euros | Logements abordables, croissance démographique. |
9 | Metz | Environ 7% | 2 200 euros | 12,6 euros | Ville avec riche histoire et économie diversifiée. |
10 | Nantes | Environ 5% | 3 600 euros | 14 euros | Ville dynamique, forte demande locative. |
11 | Rennes | Près de 5% | 4 000 euros | 14,6 euros | Attractive pour étudiants internationaux et pros. |
Quels sont les avantages d’une colocation par rapport à une location ?
Location ou Colocation ? Voici, en synthèse, les avantages et les inconvénients à acheter pour louer en colocation par rapport à une location classique.
Avantages de la colocation | Inconvénients de la colocation |
---|---|
Rentabilité élevée | Vacances locatives |
Avantages fiscaux | Complexité du projet |
Garanties | Dégradation du bien immobilier |
Flexibilité de location | Concurrence accrue |
Les avantages de l’investissement en colocation
Nous vous présentons les différents avantages pour le propriétaire d’une colocation :
La rentabilité de la colocation
La colocation est beaucoup plus rentable qu’une location classique (nue ou meublée). En effet, vous investissez dans un appartement ou une maison et profitez ainsi d’une décote du prix au m2.
En effet, les studios et petites surfaces sont généralement très chères au m2. Pour un loyer proche, la colocation vous permet d’acheter « en gros » et donc à un prix au m2 plus bas.
Mathématiquement, le rendement locatif sera donc plus élevé.
La fiscalité de l’investissement en colocation
Louer un appartement meublé vous permet de profiter du statut du LMNP (le Loueur Meublé Non Professionnel). Vous bénéficiez ainsi d’une fiscalité très attractive et augmentez le rendement de votre patrimoine.
Vous avez le choix entre le régime micro-BIC ou le régime réel.
Consultez notre article pour choisir entre le LMNP micro-BIC et LMNP réel.
Si vous proposez une colocation non meublée, vous percevrez des revenus fonciers à déclarer aux impôts sur le revenu. La fiscalité sera généralement beaucoup plus lourde que celle du LMNP.
De la même manière, vous pourrez choisir entre le régime micro-foncier ou au réel.
Les garanties des colocataires
Les étudiants colocataires disposent bien souvent de la caution des parents. S’ils ne peuvent pas payer leur loyer, le bailleur pourra ainsi se retourner vers les parents pour exiger le paiement.
De plus, si le bail est un bail solidaire (bail collectif), les colocataires sont solidaires de la dette (caution solidaire). Par conséquent, si l’un des colocataires ne paie pas, le bailleur pourra demander le paiement de la part du loyer impayé aux autres locataires.
Il existe également des garanties, comme la garantie Visale qui se portera caution de l’étudiant. Cette garantie est très élevée puisqu’il s’agit d’un système mis en place par l’Etat.
La colocation est flexible
La colocation est une location meublée. Contrairement à une location nue, vous n’êtes pas engagé sur une durée de 3 ans mais d’un an. Vous pourrez mettre fin au bail plus rapidement.
Voici un comparatif des différents baux possibles :
Caractéristiques | Location traditionnelle (nue) | Colocation (location meublée) | Bail mobilité (étudiants) |
---|---|---|---|
Durée du bail | Durée minimale de 3 ans | Durée minimale d’1 an | Durée de 1 à 10 mois |
Dépôt de garantie | Maximum d’1 mois | Maximum de 2 mois | Aucun |
Préavis du bailleur | Préavis de 6 mois minimum (avant la date de renouvellement du bail) | Préavis de 3 mois minimum (avant la date de renouvellement du bail) | Préavis au terme, sauf en cas de faute du locataire |
Préavis du locataire | Préavis de 3 mois minimum (ou 1 mois dans certaines zones) | Préavis d’1 mois minimum | Préavis d’1 mois minimum |
Les risques de l’investissement en colocation
Nous vous présentons les risques d’investir dans une colocation que vous devez connaître.
Les vacances locatives
Le principal risque pour un investisseur est la vacance locative : même avec un bon rendement, sans locataires pour payer, ce rendement tombe à zéro. Les colocations, avec leur rotation plus élevée, sont particulièrement sensibles à ce risque.
Si la colocation est mal conçue, notamment en termes de localisation ou de rénovation, le risque de vacances locatives élevées peut compromettre l’investissement.
La complexité du projet de colocation
Mettre en place une colocation nécessite de respecter la législation sur la superficie et de gérer toutes les étapes du projet immobilier.
Il est important de choisir des propriétés adaptées, en termes d’espace de vie et de nombre et superficie des chambres, puis de les rénover, aménager et meubler.
Une salle de bain peut convenir pour deux colocataires, mais avec trois, cela devient plus difficile. L’espace commun est crucial pour la cohésion des locataires.
Enfin, la gestion locative de colocations peut être compliquée, surtout si les colocataires ne se connaissent pas au préalable.
Il est essentiel de choisir des profils compatibles, en évitant par exemple de mélanger des étudiants fêtards avec des jeunes actifs aux rythmes de vie différents.
La dégradation du bien immobilier d’une colocation
Les colocataires changent souvent, en moyenne tous les 18 mois, entraînant une usure accrue du logement
La courte durée de séjour peut mener à moins de soin apporté aux équipements, comme le montrent les dégradations fréquentes dans les locations Airbnb.
Il est crucial de réaliser méticuleusement les états des lieux d’entrée et de sortie pour identifier et facturer les dégâts aux locataires responsables.
Si la gestion de la colocation est déléguée, il est important de choisir un gestionnaire compétent, même si cela représente un coût supplémentaire.
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Un investissement en colocation de plus en plus plébiscité
La colocation, devenue un secteur concurrentiel, offre des avantages comme la rentabilité et un risque dilué.
Autrefois marché de niche, la colocation standard est désormais plus difficile à louer.
Pour se distinguer et attirer des locataires solvables, il est conseillé de se tourner vers des offres haut de gamme, car les locataires sont de plus en plus exigeants.
Les colocations basiques ou peu attrayantes tendent à attirer des profils moins stables et moins solvables.
Ainsi, proposer une colocation de qualité supérieure peut être une stratégie efficace pour attirer les meilleurs locataires.
Quel bail de colocation choisir ?
La colocation est un plan gagnant ! Il existe deux types de baux lorsque vous souhaitez faire de la colocation :
- Le bail unique ou collectif
- Le bail individuel
Pour chaque bail de colocation, vous avez des avantages et des inconvénients.
Bail collectif | Bail individuel | |
---|---|---|
Avantages | Garantie supplémentaire grâce à la clause de solidarité | Facilite la recherche de locataires |
Inconvénients | Peu de locataires prêts à se porter caution de personnes inconnues (clause de solidarité) | Plus fastidieux à mettre en place et demande plus de gestion |
Comment fixer le loyer d’une colocation ?
Pour fixer le loyer d’une colocation, les propriétaires doivent suivre un processus similaire à celui d’une location individuelle. Il est important de se référer aux prix du marché locatif en consultant les annonces de biens similaires dans la même zone géographique.
Le loyer doit être ajusté en fonction des caractéristiques spécifiques du logement, comme son exposition, ses équipements, l’état de rénovation, le niveau de performance énergétique et d’éventuelles annexes telles qu’un garage ou une terrasse.
Le plafonnement du loyer d’une colocation
Il faut cependant être vigilant dans les zones tendues. Selon la loi Alur, le loyer pour une colocation ne peut pas excéder celui qu’un locataire seul aurait payé pour le même logement.
En d’autres termes, louer un bien en colocation ne doit pas être plus coûteux que la location classique.
De plus, si le logement est situé dans une commune où l’encadrement des loyers est en vigueur (loi ELAN), le loyer ne peut pas dépasser un certain plafond fixé par un loyer de référence majoré.
La répartition des charges d’une colocation
Concernant les charges, elles peuvent être gérées de deux manières en colocation : soit par des provisions sur charges, avec une régularisation annuelle, soit par des charges forfaitaires mensuelles (possible uniquement en meublé).
En cas de charges forfaitaire, il est crucial de bien estimer le montant des dépenses récupérables pour éviter de fixer un forfait excessif, qui pourrait conduire à des contestations de la part des colocataires.
La répartition des charges en fonction du bail
Enfin, la répartition du loyer et des charges entre les colocataires dépend du type de bail.
Dans un bail unique, les colocataires sont collectivement responsables du paiement total du loyer et des charges. Ils doivent s’organiser entre eux pour le versement.
En cas de baux séparés, chaque colocataire est responsable de sa propre part, clairement définie dans son contrat individuel.
Le fonctionnement d’une colocation en détail
On entre en détail sur le fonctionnement d’une colocation pour l’investisseur bailleur : la taille du logement, le paiement de la taxe d’habitation, l’assurance colocation, le préavis, la caution et l’état des lieux de la colocation.
Quelle taille de logement pour la colocation ?
Il n’est pas possible de louer n’importe quel appartement, des contraintes légales de superficie doivent être respectées.
Les contraintes légales pour la colocation
Pour être légale, la colocation doit respecter les critères de décence définis par la loi.
Il y a donc notamment un sujet sur le nombre de chambres possible dans une colocation et fonction de la superficie de l’appartement ou de la maison.
Chaque colocataire doit disposer d’un espace privé d’au moins 9m3 et d’un volume habitable total d’au moins 20m3. La hauteur sous plafond doit être d’au moins 2,20 m.
Le caractère décent du logement dépend de tous les équipements, pièces et éléments du logement (et pas seulement la pièce privative du colocataire).
Si la maison ou l’appartement respecte ces exigences, il est possible de le louer en colocation, avec un bail adapté.
Dans ce cas, les colocataires se partageront la cuisine et la salle de bain comme seules pièces communes, chacun ayant sa chambre privée, dont une qui était initialement le salon.
Peut-on faire une colocation dans un T2 ?
La colocation pour 2 personnes dans un appartement de type T2, bien que légale, présente certains défis et considérations spécifiques.
Un T2, composé généralement d’une chambre et d’un salon/pièce à vivre, offre un espace limité pour une colocation. Souvent, le salon est transformé en seconde chambre privée, réduisant les espaces communs à la cuisine et à la salle de bain.
Cela peut entraîner un manque d’intimité, surtout si la chambre et la salle de bain sont en enfilade.
Néanmoins, pour des séjours de courte durée ou pour des raisons budgétaires, la colocation dans un T2 peut s’avérer une option viable. Elle peut offrir un logement d’appoint à faible coût. A condition évidemment de bien respecter les critères de décence.
Taxe d’habitation et colocation : comment ça marche ?
L’administration fiscale envoie un avis de taxe d’habitation à une seule personne.
En cas de colocation, les colocataires qui n’apparaissent pas sur l’avis de taxe d’habitation ne sont donc pas tenus au paiement. Ils ne sont pas non plus solidairement responsables du paiement de la taxe d’habitation.
Néanmoins, il peut être indiqué dans le contrat de bail de colocation que la taxe d’habitation soit répartie entre les colocataires.
Notez que depuis le 1er janvier 2023, la taxe d’habitation a été supprimée pour tous les contribuables.
Quelle assurance pour la colocation ?
Pour une colocation, il est obligatoire qu’au moins un colocataire soit assuré contre les risques locatifs tels que les incendies, explosions et dégâts des eaux.
Chaque année, une attestation d’assurance doit être présentée au propriétaire.
Sans cela, le bail peut être résilié. Cette règle est valable pour tous, quelle que soit la nationalité ou la durée de séjour en France.
Pour un bail unique, une assurance habitation multi-risques commune suffit.
En cas de baux individuels, chaque colocataire doit souscrire à sa propre assurance, couvrant en plus ses biens personnels.
Lors d’un changement de colocataire dans un bail unique, il est nécessaire de mettre à jour le contrat d’assurance colocataire meublé ou non avec les nouveaux occupants.
Colocation : quel préavis pour mon locataire ?
Le préavis d’une colocation est différent si la résiliation a été faite à l’initiative du colocataire ou du bailleur.
Préavis de départ à l’initiative du colocataire
Le préavis d’une colocation dépend du type de colocation : nu ou meublé et collectif ou individuel.
- Si le logement est meublé, le préavis d’une colocation meublée est d’un mois.
- Si le logement est nu, le préavis est de 3 mois, raccourcis à un mois en zone tendue.
Un bail individuel pourra être résilié par le colocataire sans incidence sur les autres baux de colocation en cours dans le logement. S’il s’agit d’un bail collectif (unique), le bail ne s’éteint pas et le bailleur peut retrouver un nouveau colocataire, sans obtenir nécessairement l’accord des colocataires restants.
Préavis de départ à l’initiative du bailleur
Le bailleur doit informer chaque colocataire de sa volonté de récupérer le logement.
Il doit le faire au mois 6 mois avant le renouvellement du bail et uniquement selon les motifs stricts suivants :
- Congé pour vente
- Congé pour reprise du logement (y loger lui-même ou un proche)
- Congé pour motif légitime et sérieux (notamment en cas de faute du locataire)
Comment fonctionne une caution et les garants dans le cas d’une colocation ?
Le garant de la colocation (souvent un proche du colocataire) s’engage à payer le loyer et les charges si un colocataire ne peut pas payer.
Pour un bail collectif, la caution couvre les obligations de tous les colocataires. Le document de cautionnement, formalisé par la loi Alur de 2024, doit inclure des informations détaillées sur la caution, le colocataire concerné, le bailleur, et le bail.
Dans un bail individuel, la caution est limitée au colocataire spécifié dans le bail, tandis que dans un bail collectif, elle englobe tous les colocataires.
Les cautions peuvent être de type simple, pour un seul colocataire, ou caution solidaire, pour l’ensemble des loyers.
La durée d’engagement de la caution correspond généralement à celle du bail, avec possibilité de résiliation unilatérale.
L’état des lieux d’une colocation : comment ça marche ?
L’état des lieux, obligatoire selon la loi Alur pour tous baux de colocation, est essentiel pour documenter l’état du logement et ses équipements à l’arrivée et au départ des locataires.
Il doit être effectué en présence du propriétaire et des locataires, et inclure des détails sur chaque pièce, les équipements, et les compteurs.
Dans une colocation meublée, un inventaire complet est nécessaire. Pour un bail unique, l’état des lieux concerne tous les colocataires, tandis que pour un bail individuel, il est spécifique à chaque locataire.
La restitution du dépôt de garantie de la colocation varie selon le type de bail.
Le colocataire sortant peut être tenu responsable des impayés pour six mois après son départ dans un bail unique avec clause de solidarité.
La signature de toutes les parties est requise pour valider l’état des lieux.
Un exemple de réalisation d’investissement en colocation
Prenons l’exemple concret d’une réalisation de colocation à Nice pour l’un de nos clients. Pour maximiser la rentabilité de cet investissement, une recherche minutieuse a été effectuée pour trouver un appartement idéalement situé dans un quartier attractif et proche des commodités recherchées par les locataires potentiels.
Une attention particulière a été accordée aux critères de sélection du bien, en privilégiant les appartements avec plusieurs chambres spacieuses afin de répondre aux besoins des colocataires.
Le bien immobilier avant rénovation
L’appartement est situé dans le centre de Nice, transformé en colocation haut-de-gamme de 3 chambres.
Le logement de 1965 est dans son jus…
Les photos de l’investissement en colocation
Voici le rendu après travaux de la cuisine, du salon et des salles de bain :
Après l’acquisition de l’appartement, des travaux de rénovation ont été entrepris pour aménager les espaces communs et les chambres avec des équipements modernes et fonctionnels.
Grâce à cette approche, les résultats obtenus ont été très positifs. La colocation dans cet appartement a attiré des locataires rapidement, offrant ainsi une faible période de vacance locative.
Les loyers perçus ont été plus élevés par rapport à une location traditionnelle dans la région, ce qui a contribué à une rentabilité significative de l’investissement.
Les chiffres du projet d’investissement en colocation
Voici les principaux chiffres du projet :
Prix d’achat frais d’agence inclus | 209 000€ |
Frais de notaire | 16 720€ |
Coût des travaux | 55 000€ |
Mobilier et aménagements | 6 000€ |
Honoraires (recherche, maîtrise d’oeuvre et d’architecture) | 30 000€ |
Total | 316 720€ |
Le financement du projet et le flux de trésorerie de la colocation :
Mensualité (20 ans sans apport) | – 1 684€ |
Loyer brut | + 1 560€ (3 loyers de 520€ HC) |
Frais de gestion locative | – 85€ |
Taxe foncière et frais de copropriété à la charge du bailleur | – 173€ |
Impôt et prélèvements sociaux (LMNP BIC réel) | – 0€ |
Effort d’épargne | – 382€ |
Le rendement net net est donc de (1 560€ – 85€ – 173€ – 0€) / 316 720€ = 5%, ce qui est un excellent rendement lorsque l’on sait qu’il s’agit d’un appartement refait à neuf et totalement géré par un agence.
Sur 20 ans, si on voit cette opération comme un placement où l’investisseur met 382€ tous les mois pour récupérer 316 720€ à l’échéance (hypothèse conservatrice de revente au prix d’achat dans 20 ans), la rentabilité est de 12% (taux de rentabilité interne – TRI).
En cas de revalorisation annuelle de 1% de l’immobilier, ce taux passe à 14%.
Les autres types de colocation
Il existe d’autres manière d’investir dans la colocation : colocation en loi Pinel, colocation en logement social ou encore colocation sénior.
Est-il possible de faire une colocation avec la loi Pinel ?
La loi Pinel offre des avantages fiscaux aux propriétaires à condition qu’ils suivent certaines règles.
Une de ces règles est de vérifier les revenus des locataires pour savoir s’ils peuvent habiter dans un logement Pinel.
La colocation est autorisée : le propriétaire doit juste regarder les revenus de chaque locataire séparément pour voir s’ils correspondent aux critères Pinel.
Chaque locataire doit respecter un plafond de revenus, décidé en fonction de sa situation personnelle, et tous les cas sont examinés individuellement. Le logement doit être la résidence principale des locataires.
Pour cela, le propriétaire demande à chaque locataire une preuve de ses revenus lors de son entrée dans la colocation, souvent une copie de l’avis d’imposition de l’année N-2. Le plafond de revenus varie selon la zone Pinel du logement (A, A bis ou B1).
La colocation dans un logement social, qu’il soit vide ou meublé, est une option viable pour plusieurs personnes souhaitant partager un appartement comme résidence principale. Dans cette configuration, chaque colocataire a son espace personnel, tout en partageant des pièces communes telles que la cuisine et la salle de bain.
Pour intégrer une colocation en logement social, chaque occupant doit effectuer une demande de logement social individuelle et signer son propre bail avec le bailleur social. Le type de logement social attribué (PLAI, PLUS, PLS, etc.) détermine le loyer à payer.
Il est important de noter que l’accès à un logement social est conditionné par le respect d’un plafond de ressources. Les colocataires en logement social peuvent bénéficier d’une réduction de loyer solidaire, plafonnée à 75 % du montant maximum prévu pour une personne seule.
Concernant les charges locatives, le bailleur social peut choisir de les facturer sous forme de forfait, dont le montant et la périodicité sont précisés dans le bail.
Un colocataire dont les revenus dépassent de 20% le plafond de ressources lié à son type de logement social pourrait être sujet à un supplément de loyer de solidarité (surloyer).
Pour connaître le type de logement social et les conditions associées, il est recommandé de consulter le bailleur social.
Enfin, pour n’importe quelle colocation, les colocataires peuvent demander les Aides Personnalisées au Logement (APL). Ils peuvent demander cette aide auprès de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF).
La colocation sénior : qu’est-ce que c’est ?
La colocation sénior est une option d’habitat partagé conçue pour les personnes âgées, offrant une alternative aux maisons de retraite.
Elle combine la vie à domicile avec les avantages d’une communauté. Chaque sénior y dispose de son espace privé, tout en partageant des espaces communs.
Ce modèle favorise les liens sociaux et assure sécurité et aménagements pour l’autonomie.
Plus abordable que les établissements spécialisés, elle offre aussi le nécessaire accompagnement médical.
Elle représente une solution de logement flexible et sécurisée pour les aînés cherchant à maintenir leur indépendance.
Vous souhaitez investir dans une colocation séniors ? La gestion et la réglementation de ces colocations est souvent assurée par des opérateurs spécialisés, qui proposent des résidences LMNP gérées.
Les autres questions sur l’investissement en colocation
Je suis propriétaire et je veux faire une colocation : comment m’y prendre ?
Pour louer en colocation, en tant que propriétaire, vous devez rédiger un bail qui sera signé par toutes les parties (bail individuel ou collectif).
Vivre en colocation n’est pas toujours aisé, il est important que les colocataires s’entendent bien. Ils doivent s’organiser pour gérer ensemble les dépenses et l’entretien des espaces et équipements communs.
Un « règlement intérieur » ou un « pacte de colocation » écrit peut aider à éviter les conflits.
Vous pourrez proposer votre appartement en colocation nue ou meublée.
Si l’appartement est nu, ce sera aux colocataires d’apporter leurs meubles. Généralement, ils resteront plus longtemps dans l’appartement. Vous percevrez des loyers qui seront des revenus fonciers et fiscalisés comme tels. La fiscalité peut être importante dans ce cas là.
Loué meublé, les colocataires resteront moins longtemps dans l’appartement en colocation. En effet, une chambre meublée est plus propice au turn-over.
Néanmoins, vous pourrez déclarer vos revenus locatifs en micro-BIC ou au BIC réel (BIC = Bénéfices Industriels et Commerciaux). Cette option est bien plus avantageuse fiscalement que les revenus fonciers.
Comment faire une colocation avec le propriétaire ?
Il n’y a pas de loi interdisant à un propriétaire vivant dans son bien immobilier de le partager avec d’autres locataires.
Si vous détenez votre résidence et envisagez de la partager, que ce soit en créant une colocation avec des amis ou en louant une pièce à un étudiant, vous êtes entièrement en droit de le faire.
Vous aurez alors deux rôles : celui de propriétaire et celui de colocataire.
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En savoir plus sur l’investissement en colocation
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