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Investir malraux : guide complet pour la défiscalisation 2024

Si vous êtes attiré par l’investissement immobilier et la défiscalisation, tout en ayant à cœur la préservation du patrimoine français, le dispositif Malraux pourrait parfaitement correspondre à vos attentes.

Ce dispositif vous offre l’opportunité de réduire vos impôts significativement, jusqu’à 30% du montant des travaux engagés pour la rénovation de biens immobiliers anciens, avec un plafond de 400 000 euros sur quatre ans, dans des zones à forte valeur patrimoniale. En contrepartie, vous vous engagez à mettre votre bien en location pour une durée minimale de 9 ans.

Cet article détaille les principes, conditions d’éligibilité, et avantages du dispositif Malraux en 2024, vous guidant pas à pas dans la réalisation de votre investissement. Une véritable chance de combiner rentabilité, bénéfices fiscaux et contribution à la sauvegarde du patrimoine.

Principes fondamentaux de la loi Malraux en 2024

Origines et objectifs de la loi

Instaurée en 1962 par André Malraux, ministre de la Culture de l’époque, la loi Malraux a pour finalité la conservation et la mise en valeur du patrimoine architectural et urbain français. Elle offre aux détenteurs d’immeubles historiques situés dans des zones protégées, une réduction d’impôt en échange de travaux de restauration.

Cette loi est conçue pour stimuler la rénovation des constructions anciennes, revitaliser les cœurs de villes historiques, et renforcer l’attrait touristique et culturel de la France.

Modifications apportées à la loi Malraux pour 2024

La loi de finances pour 2024 a prolongé le dispositif Malraux jusqu’au 31 décembre 2024, en y intégrant trois améliorations pour accroître son attractivité et sa flexibilité :

  • La reconnaissance des sites patrimoniaux remarquables (SPR) classés, issus de la loi du 7 juillet 2016. Ces SPR incluent les anciens secteurs sauvegardés, les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) et les aires de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (AVAP).
  • L’évaluation du plafond de dépenses éligibles à la réduction d’impôt sur une durée de 4 ans au lieu d’une base annuelle, avec un plafond maintenu à 400 000 euros sur cette période.
  • La possibilité de combiner la réduction d’impôt Malraux avec le mécanisme du déficit foncier, à condition de ne pas dépasser le plafond global des niches fiscales de 10 000 euros par an.

Comparaison avec d’autres dispositifs de défiscalisation immobilière

La loi Malraux se distingue nettement des autres mécanismes de défiscalisation immobilière grâce à plusieurs caractéristiques uniques :

  • Elle est exclue du plafonnement des niches fiscales, ce qui la rend particulièrement avantageuse pour les contribuables à forte imposition.
  • Elle propose une réduction d’impôt proportionnelle au montant des travaux réalisés, et non en fonction du prix d’acquisition du bien, ce qui peut s’avérer plus bénéfique.
  • Elle exige une restauration intégrale et de qualité, sous le contrôle et le suivi d’un architecte des bâtiments de France (ABF), assurant ainsi la conservation du patrimoine.
  • Elle n’impose ni plafond de loyer, ni conditions de ressources pour les locataires, offrant davantage de liberté aux propriétaires.

Conditions d’éligibilité et avantages fiscaux

Critères d’éligibilité des biens immobiliers

Pour tirer parti de la loi Malraux, il est nécessaire d’investir dans la rénovation d’un bien immobilier ancien, lequel doit être situé dans une zone protégée. On distingue deux catégories de zones éligibles :

  • Les sites patrimoniaux remarquables (SPR), englobant les secteurs sauvegardés historiques, les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP), ainsi que les aires de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (AVAP).
  • Les quartiers anciens dégradés (QAD) ou ceux inclus dans le nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) à travers une convention spécifique.

Le bien doit être destiné à la location nue pour une durée minimale de 9 ans, et cela dans les 12 mois suivant l’achèvement des travaux. De plus, le locataire ne doit pas appartenir à votre foyer fiscal, ni être un ascendant ou descendant direct.

Nature et montant des travaux autorisés

Les travaux doivent concerner la restauration intégrale de l’immeuble, incluant tous les éléments structuraux, la façade, la toiture, l’aménagement intérieur et la décoration. Ces travaux doivent recevoir l’autorisation du Préfet, sur recommandation de l’architecte des bâtiments de France (ABF), et nécessitent un permis de construire ou une déclaration préalable.

Le montant des travaux éligibles à la réduction d’impôt est limité à 400 000 € sur une période de 4 ans. La réduction d’impôt peut s’élever jusqu’à 30% du montant des travaux, en fonction de la zone de localisation du bien.

Détail des avantages fiscaux offerts par la loi Malraux

La loi Malraux offre la possibilité de réduire vos impôts sur le revenu, basé sur le montant des travaux engagés pour la rénovation de votre propriété. Le taux de réduction d’impôt varie selon la localisation du bien :

  • 30% pour les biens situés dans un SPR avec un PSMV ou un PVAP approuvé, ou dans un QAD.
  • 22% pour les biens dans un SPR avec un PSMV ou un PVAP en cours d’élaboration, ou dans un quartier concerné par une convention NPNRU.

La réduction d’impôt est calculée sur le montant des travaux, jusqu’à une limite de 400 000 € sur 4 ans. Ainsi, la réduction maximale atteignable est de 120 000 € sur 4 ans, soit 30 000 € par an.

Limitations et plafonds à respecter

La loi Malraux est assortie de certaines limitations et plafonds que vous devez observer pour bénéficier pleinement de ses avantages fiscaux :

  • Il n’est pas possible de déduire les intérêts d’emprunt de vos revenus fonciers, ni de les amortir.
  • La réduction d’impôt Malraux ne peut être cumulée avec d’autres dispositifs de défiscalisation immobilière, à l’exception du dispositif du déficit foncier, et ce, dans la limite d’un plafond global de niches fiscales de 10 000 € par an.
  • Le bien doit être conservé pour une durée minimale de 15 ans pour conserver le bénéfice de la réduction d’impôt.

Réaliser un investissement Malraux en pratique

Choisir le bon bien immobilier et vérifier son éligibilité

Pour mener à bien votre investissement Malraux, il est crucial de sélectionner un bien immobilier qui non seulement respecte les critères d’éligibilité du dispositif, mais qui correspond également à vos objectifs patrimoniaux. Voici quelques recommandations pour vous orienter :

  • Donnez la priorité aux biens situés dans des zones avec un fort potentiel locatif, touristique et culturel, tels que les centres-villes historiques ou les monuments classés.
  • Assurez-vous que le bien se trouve dans un site patrimonial remarquable (SPR) ou un quartier ancien dégradé (QAD), et qu’il dispose d’une autorisation préfectorale pour les travaux.
  • Choisissez un bien nécessitant des travaux conséquents et de haute qualité, pour optimiser à la fois la réduction d’impôt et la valorisation de votre investissement.
  • Faites-vous épauler par des professionnels aguerris, tels qu’un agent immobilier, un notaire, un architecte des bâtiments de France (ABF) et un gestionnaire de patrimoine, pour garantir le respect des normes et des échéances.

Comprendre et calculer l’impact fiscal de son investissement

L’investissement Malraux offre une réduction d’impôt proportionnelle au montant des travaux de restauration engagés. Pour évaluer l’impact fiscal de votre investissement, prenez en compte les éléments suivants :

  • Le taux de réduction d’impôt, variant selon la zone de localisation du bien : 30% pour les SPR approuvés ou les QAD, 22% pour les SPR en cours d’élaboration ou les quartiers NPNRU.
  • Le plafond des travaux éligibles, fixé à 400 000 € sur quatre ans, permettant une réduction d’impôt maximale de 120 000 € sur cette période.
  • La durée minimale de location, fixée à 9 ans, avec une réduction d’impôt répartie sur la durée des travaux, dans la limite de quatre ans.
  • Le régime fiscal des revenus fonciers, basé sur le régime réel, excluant la déduction des intérêts d’emprunt mais permettant la combinaison avec le déficit foncier.

Les pièges à éviter dans un investissement Malraux

L’investissement Malraux, de par sa complexité et ses contraintes, comporte des risques et des pièges à esquiver. Voici les erreurs à ne pas faire :

  • Ignorer les critères d’éligibilité du dispositif, comme la localisation du bien, le type de travaux, la durée de location, etc., risquant de remettre en cause la réduction d’impôt.
  • Omettre de vérifier la qualité du programme immobilier, du promoteur, du gestionnaire et des prestataires, pouvant causer des retards, des défauts de construction, des conflits ou des périodes sans locataire.
  • Sous-estimer les charges et les taxes associées à l’investissement, pouvant diminuer la rentabilité du projet et affecter votre capacité de remboursement.
  • Ne pas diversifier votre patrimoine et votre stratégie fiscale, vous exposant à un risque de dépendance vis-à-vis d’un unique type d’actif ou dispositif.

Simulations d’investissement : exemples concrets

Pour démontrer l’attrait et le mécanisme de l’investissement Malraux, voici deux simulations d’investissement illustratives :

  • Exemple 1 : acquisition d’un appartement de 80 m² dans un SPR approuvé à Bordeaux, à 300 000 €. Avec 200 000 € de travaux sur 4 ans, vous obtenez une réduction d’impôt de 30%, soit 60 000 €. Le bien est loué 900 € par mois sur 9 ans, générant une plus-value de 100 000 € à la revente.
  • Exemple 2 : achat d’un appartement de 60 m² dans un SPR en élaboration à Lyon, pour 250 000 €. 150 000 € de travaux sur 3 ans permettent une réduction d’impôt de 22%, soit 33 000 €. Le loyer est de 800 € par mois sur 9 ans, avec une plus-value de 80 000 € à la revente.

Conclusion

Si l’idée d’investir dans l’immobilier tout en profitant d’une réduction d’impôt vous séduit, et que vous avez à cœur la préservation du patrimoine architectural et urbain français, alors le dispositif Malraux pourrait être votre meilleur allié.

Ce dispositif vous permet, en rénovant des biens immobiliers anciens situés dans des zones protégées, de bénéficier d’une réduction d’impôts pouvant atteindre 30% du montant des travaux, avec un plafond de 400 000 € sur 4 ans. Outre l’avantage fiscal, cette démarche offre une rentabilité attractive, une plus-value sur le bien et un enrichissement culturel non négligeable.

Pour mener à bien un investissement Malraux, il est crucial de sélectionner un bien éligible, de saisir l’impact fiscal de votre engagement, d’éviter les écueils et de solliciter l’accompagnement de professionnels aguerris.

Ne laissez pas passer cette chance unique d’allier rentabilité, défiscalisation et sauvegarde du patrimoine. Contactez-nous sans tarder pour un conseil sur mesure et une simulation gratuite de votre projet !

FAQ

Pourquoi investir en loi Malraux ?

L’investissement en loi Malraux offre une réduction d’impôt sur le revenu, calculée sur le montant des travaux de restauration d’un immeuble ancien situé dans un secteur protégé. Cette démarche contribue également à la préservation du patrimoine historique et architectural français, tout en permettant de se constituer un patrimoine de qualité dans des zones prisées.

Comment fonctionne la loi Malraux ?

La loi Malraux est un dispositif de défiscalisation destiné aux propriétaires d’immeubles anciens dans des zones protégées, leur permettant de bénéficier d’une réduction d’impôts sur les travaux de rénovation. Cette réduction peut s’élever à 30% des dépenses, plafonnées à 400 000 € sur 4 ans. Pour en bénéficier, le bien doit être loué nu pour une durée minimale de 9 ans.

Quel est l’avantage fiscal de la loi Malraux ?

L’avantage fiscal de la loi Malraux réside dans une réduction d’impôt calculée sur le montant des travaux de rénovation d’un immeuble ancien, situé dans une zone protégée. Le taux de cette réduction varie entre 22 % et 30 %, avec un plafond de dépenses fixé à 400 000 € sur quatre ans.

Comment faire du Malraux ?

Pour faire du Malraux, il est nécessaire d’investir dans la rénovation d’un immeuble ancien localisé dans une zone protégée par la loi, et de louer ce bien nu pour une durée de 9 ans. La réduction d’impôt peut alors atteindre 30% des dépenses de travaux, dans la limite de 400 000 euros sur 4 ans.

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