La bourse a fait des rebonds insolents en seulement une année.
+50% pour les 40 plus grosses entreprises françaises.
+80% pour les technologies américaines.
Et surtout, certaines entreprises cotées, comme Amazon ou Tesla, capables en de faire un x2 ou un x6 sur leur cours de bourse en un an.
(Et je ne vous parle pas des crypto monnaies…)
On peut avoir une irrésistible envie de mettre une partie importante de ses finances sur un nombre réduit de valeurs qui ont fortement progressé.
Pour prendre le train en marche.
Le problème ?
C’est qu’en bourse, un historique ne veut rien dire.
Et que, bien souvent, c’est après une belle impulsion haussière que les cours baissent.
Mais surtout ?
Que les fondements d’un patrimoine résiliant reposent sur la diversification.
Et donc d’accepter un rendement lissé pour éviter des fluctuations trop fortes de son patrimoine.
(Ce qu’un trader pourrait accepter mais pas un particulier qui compte sur ce capital pour sa retraite par exemple…)
Pour revenir à cette irrésistible envie de se mettre all-in pour chercher des performances incroyables et arrêter de travailler dans 2 ans ?
Ca, je l’ai encore vu il y a deux ans.
2019, très belle année sur les marchés financiers.
Les particuliers s’intéressent de plus en plus à la bourse.
Ils achètent, ils attendent… et ils encaissent des plus-values.
Alors forcément, on finit par croire que c’est facile. On augmente donc son exposition aux actions « rentables ».
Et les témoignages, je le vois passer sur les forums, les groupes de discussions Facebook, parfois même en échangeant avec des clients.
Mais ils oublient quelque chose de fondamental : la diversification.
Mars 2020, la bourse s’effondre avec la crise sanitaire.
De nombreux investisseurs particuliers encaissent des pertes monstrueuses et se retirent des marchés. Le discours change sur les groupes Facebook.
Les termes « sûr » et « rentables » sont remplacés par « panique » et « fin du monde ».
(À ce moment-là, les investisseurs expérimentés se frottent les mains et ne se privent pas pour racheter leurs actions à prix bradé).
2020, de nouveaux investisseurs particuliers viennent sur le marché suite aux hausses impressionnantes post-COVID.
Et de nouveau, on voit des particuliers dire qu’un rendement de 20% sur les marchés est « standard » (alors que la croissance mondiale n’est que de 3%…).
La boucle est bouclée.
Le meilleur conseil que je puisse vous donner ?
Gardez 10% de votre patrimoine « pour jouer » sur un PEA ou un compte-titres si vous le souhaitez.
Et n’oubliez pas de diversifier les 90% restants.