Le prix est ce que vous payez, la valeur est ce que vous obtenez.
J’aime beaucoup cette phrase de Warren Buffet.
Elle prend aujourd’hui tout son sens.
Il s’est passé beaucoup de choses ces dernières semaines sur les marchés financiers (et aussi dans notre quotidien) : Coronavirus, krach sur le pétrole…
J’étais en vacances à Cuba il y a 15 jours.
Vraiment au calme et loin des prémices de cette crise actuelle. L’accès à internet et à l’information étant compliqué dans ce pays.
Le but n’est pas de vous raconter mes vacances… Mais si vous voyagez, et surtout hors d’Europe, je pense que vous aussi, vous êtes prêt à payer très cher une bouteille d’eau.
Et garder l’eau du robinet loin de votre bouche pour éviter de gâcher la suite de votre séjour.
Pour ma dernière destination, comptez 1 pesos cubain (CUC) une bouteille de 1,5L. C’est-à-dire une journée de travail pour un médecin cubain.
Nous sommes des privilégiés. Le prix d’une bouteille d’eau est beaucoup (beaucoup) moins cher en France.
Pourtant, cela reste de l’eau. Dans une bouteille plastique.
Je ne suis pas chimiste mais j’imagine que la composition minérale doit être l’une des seules différences à ces deux bouteilles d’eau.
Permettant ainsi à n’importe quelle bouteille d’eau d’avoir la fonction principale de s’hydrater.
Pourtant, le prix est radicalement différent.
Le prix est ce que vous payez, la valeur est ce que vous obtenez.
Figurez-vous que c’est exactement le même principe psychologique qui a provoqué la chute des marchés il y a quelques semaines.
Le prix et la valeur sont deux choses fondamentalement différentes.
Qui peuvent fortement diverger…
Le mois dernier, les investisseurs n’avaient (vraiment) pas soif. Une bouteille d’eau était la dernière chose qu’ils voulaient.
Les derniers événements les ont téléportés dans le désert. Sans aucune réserve d’eau… Assoiffés, ils sont prêts à acheter de quoi boire à n’importe quel prix. Un peu comme moi à Cuba…
La valeur des actions n’a pas radicalement changé en quelques jours.
Difficile de croire qu’elle a pu être divisée par deux comme cela a pu être le cas des principaux indices boursiers.
Certaines actions ont vu leur cours perdre 60% à 70%. Autrement dit, les investisseurs réagissent comme s’ils s’attendaient à la fin du monde… prêts à récupérer leur argent à n’importe quel prix…
Bien sûr, les conséquences sanitaires et économiques de ce virus sont importantes.
Mais ne provoquera pas la fin du monde…
Comme l’histoire nous l’a montré de nombreuses fois, l’économie repartira, et la bourse également.
… bon, après des politiques de relance qui nous endetteront toujours plus mais ça c’est un autre sujet…
Si vous êtes déjà investi sur les marchés, vendre est donc la pire chose à faire.
Car au contraire, nous allons assister à des opportunités incroyables dans les semaines et mois à venir.
La possibilité d’investir à des prix défiant toute concurrence… bien en dessous de la vrai valeur.
Contrairement à ce que beaucoup de personnes ont cru, le meilleur moment pour investir n’était pas à la fin de l’année 2019, lorsque les marchés ne cessaient de monter.
(c’est d’ailleurs la raison pour laquelle, au contraire, j’ai procédé à la sécurisation des portefeuilles de mes clients)
Le meilleur moment pour investir est lorsque les investisseurs, apeurés, sont prêts à céder tout ce qu’ils ont.
Mais pas si vite. Il faut attendre que la situation se stabilise et que la volatilité des marchés baisse.
Autrement dit, très bientôt.
Néanmoins.
Prenez soin de vous et de vos proches. Cela reste bien plus important que de l’argent investi en bourse.
PS : si vous voulez creuser le sujet, j’avais publié il y a tout juste un an une newsletter pour dire exactement quoi faire en cas de crise : https://www.invest-aide.fr/comment-investir-dans-un-climat-de-crise-le-guide-de-survie-financiere-2019-la-lettre-de-fevrier/
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